Si comme un Français sur deux, vous avez recours à l'homéopathie mais que votre médecin homéopathe est parti à la retraite et que vous n'en trouvez pas d'autre, sachez qu'il ne sera malheureusement pas remplacé. Car l'Académie Nationale de Médecine et l'Académie Nationale de Pharmacie ont décrété en mars 2019 qu'"aucun diplôme universitaire d’homéopathie ne doit être délivré par les facultés de médecine ni par les facultés de pharmacie." Depuis le 1er janvier 2021 l'homéopathie n'est plus remboursée par la Sécurité Sociale, en dépit du service médical rendu (SMR) mésestimé par la Haute Autorité de Santé ; mais le paradoxe c'est que les préparations homéopathiques gardent le statut de médicament vendu en officine ; pour combien de temps ?
Autant dire que l'homéopathie a été boutée hors du champ de la médecine, pour entrer dans celui de la naturopathie ? Du bien-être ?
Alors si vous désirez continuer à vous soigner et soigner vos enfants ainsi que vos animaux, grâce à l'homéopathie, je peux vous guider pour éviter les écueils et les tâtonnements de l'auto-médication. Riche des outils et connaissances solides que j'ai acquis grâce à l'enseignement d'Edouard Broussalian dans son école Planète Homéo, je souhaite à présent partager avec vous cet art de guérir en vous conseillant dans le choix et l'utilisation de remèdes qui vous correspondront totalement.
Qu'est-ce que l'homéopathie uniciste ?
Toute sa vie, Samuel Hahnemann, le fondateur de l'homéopathie, n'a eu de cesse de perfectionner sa nouvelle médecine. Chaque expérimentation, découverte et nouvelle avancée enrichissaient sa Matière Médicale et exigeaient la rédaction d'une nouvelle édition revue et corrigée de son Organon de l'Art de guérir : le manuel que tout homéopathe qui se respecte doit avoir étudié la 6ème et dernière édition.
L'Organon expose les lois et principes fondamentaux sur lesquels repose l'homéopathie :
1. L'expérimentation sur l'homme sain : pour connaître les propriétés curative d'un médicament homéopathique, il faut d'abord l'expérimenter sur un grand nombre de personnes en bonne santé : c'est le proving. Il s'agit de révéler et répertorier les symptômes morbides que le médicament homéopathique produit sur tous les plans psychiques, physiques, mentaux. Ces symptômes soigneusement colligés permettent de constituer une Materia Medica pour chaque médicament, classant les symptômes par localisation de la tête aux pieds, précisant leurs modalités d'apparition, ce qui les soulage.
2. La loi de similitude : Similia Similibus Curantur (les semblables guérissent les semblables). Le seul médicament qui convienne pour rétablir la santé d'une personne malade est celui qui est capable de produire chez l'homme bien portant le plus grand nombre de symptômes aussi semblables que ceux observés chez le malade.
3. Le principe d'infinitésimalité ou de dilution : les remèdes homéopathiques sont préparés en diluant de manière successive une substance active (plante, champignon, minéraux, métaux, venin, animal etc ) dans un volume d'eau 100 fois supérieur ( centésimale hahnemannienne = CH) et d'en imprégner des granules de sucre. Lorsqu'il commença à exercer son art de médecin, avant même d'inventer l'homéopathie, Hahnemann décida de préparer lui-même des médicaments dilués, car à la fin du XVIIIème siècle la pharmacopée en vigueur (mercure, plomb, arsenic, antimoine, cantharide, laudanum...), provoquait souvent des effets plus toxiques et délétères que la maladie elle-même. Pour épargner à ses patients ces effets indésirables terribles, il remplaça donc les doses pondérales par des doses infinitésimales. Il s'aperçut alors que loin de perdre ses vertus curatives, plus le remède était dilué, plus il agissait de manière profonde, efficace et durable.
4. Le principe de la dynamisation : chaque dilution du médicament homéopathique est vigoureusement secouée ou frappé (succussions), ce qui libère et décuple l'énergie curative de la substance. Le chiffre inscrit sur le tube correspond au résultat de cette combinaison dilution/dynamisation. Plus il est élevé, plus le médicament est puissant et contient de l’énergie : 9 CH < 12 CH < 30 CH < 200 K < 1000 K.
5. Le principe de l'individualisation : l'homéopathe s'attache à guérir un malade et non une maladie. Chaque personne est considérée comme unique et mérite un traitement personnalisé non seulement dans le choix du remède mais aussi dans celui de la posologie : aucun protocole standard en homéopathie uniciste, l'homéopathe détermine une posologie sur mesure en fonction de la sensibilité du patient, de son niveau de santé, de la nature de la maladie (aigüe ou chronique) et l'ajuste en fonction des réactions du patient.
6. Le principe de la globalité : l'homéopathe considère la personne dans sa globalité en prenant en compte une totalité signifiante de symptômes physiques, émotionnels et mentaux. Il cherche à traiter la cause profonde du dérèglement de la force vitale à l'origine de la maladie plutôt que de simplement supprimer les symptômes.
7. Le principe de dose minimale : même la dose la plus infime d'un remède bien choisi suffit pour produire des effets curatifs. Vous serez étonné de ce que l'homéopathe vous recommande souvent de diluer une goutte d'un remède choisi dans une haute dynamisation pour ne prendre qu'une seule goutte du verre : c'est qu'il veut vous épargner les désagréments d'une aggravation initiale des symptômes qu'une trop grande quantité de médicament risque de produire.
8. Le principe du remède unique : après avoir essayé différentes méthodes, Samuel Hahnemann recommande de n'utiliser qu'un seul remède à la fois. Pourquoi ne pas combiner entre eux les principes actifs de plusieurs remèdes ? Parce qu'on risque de modifier et limiter leurs effets curatifs : en effets des médicaments proches s'antidotent mutuellement, certains sont incompatibles entre eux. Chaque médicament a un spectre d'action particulier qui doit correspondre à un tableau clinique précis. Espérer se soigner en prenant un complexe homéopathique trois fois par jour pendant deux ou trois semaines aboutit, soit à manquer sa cible (donnez les tous, Dieu reconnaitra les siens...), soit à soumettre votre organisme à un tir à l'aveugle d'influences contradictoires, et par conséquent de provoquer des réactions incontrôlables et ininterprétables. Au mieux il ne se passe rien, au pire on brouille le tableau ou on ne fait que supprimer des symptômes au lieu de guérir, de sorte que la maladie risque de se déplacer sur des plans plus profonds. C'est pourquoi il faut laisser agir un seul médicament à la fois, observer le déploiement de ses effets sur l'organisme jusqu'à ce que son action s'épuise, avant d'envisager en délivrer un autre. Les homéopathes pluralistes et complexistes violent au passage trois autres principes fondamentaux de l'homéopathie : la similitude, la globalité et surtout l'individualisation puisqu'ils vous prescriront un composé contre la toux, le rhume, la diarrhée ou les douleurs articulaires au lieu d'observer les particularités du malade que vous êtes. Pas la peine de se prétendre homéopathe si c'est pour traiter le malade comme le font les allopathes : prescrire un voire deux médicaments ou plus par symptôme ! ...
Je m'engage à respecter rigoureusement tous ces principes et à rester fidèle à l'homéopathie telle qu'elle a été découverte et transmise par son fondateur.
Un entretien approfondi d'une heure et demi va nous permettre de choisir le remède homéopathique qui vous correspond totalement.
Préparez votre anamnèse. Les homéopathes sont très curieux ! Ils veulent tout savoir de vous : outre ce qui vous fait souffrir et motive votre demande de conseils, je vous poserai mille questions sur vos goûts alimentaires, vos traits de caractère, les peurs qui vous travaillent, le type de rêves que vous faites. Tout ce qui vous caractérise, agace ou fait rire votre entourage, intéresse au plus haut point l'homéopathe à la recherche du symptôme rare, bizarre, étrange qui le mettra sur la piste d'un remède en particulier.
Le service que je propose ne saurait se substituer à une consultation médicale ; seul votre médecin traitant est habilité à vous prescrire un traitement médicamenteux.
Similia similibus curentur
